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La consécration pour Jérémy Bury

07/08/2016

Publié par jérémie picart

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© Kozoom Korea
Immense joie pour Jérémy Bury qui gagne le Verhoeven Open 2016 !

Voilà enfin la première grande victoire pour Jérémy Bury ! Le Français n’a certainement pas choisi la plus facile en remportant le Verhoeven Open 2016 puisqu’il se permet le luxe de battre Semih Sayginer, Eddy Merckx, Frédéric Caudron et Dick Jaspers en finale.

Cette série impressionnante se concrétise par 9000 dollars et certainement le plus beau moment de sa carrière. Depuis lundi dernier, le Français a enchainé 17 rencontres. Six matchs victorieux les deux premiers jours, 5 victoires et 2 défaites lors du second tour puis 4 victoires le dernier jour soit un total de 15 victoires sur 17 parties…

Le point du succès en finale face à Dick Jaspers (40 à 32 en 16 reprises), vainqueur de l’édition précédente, a été célébré comme il se doit et quelques minutes plus tard, le Français, après avoir exprimé sa joie et son bonheur, était revenu sur Terre.

Jérémy Bury en première réaction : "Quel succès fantastique d’avoir gagné à New-York, ma première grande victoire." Puis il réalise avec un grand sourire : "Je vais rater mon vol de ce soir pour Paris et je ne pourrais malheureusement donc pas assister aux 5 ans de ma fille…"

Bury n’avait pas vraiment connu de grands succès à l’international hormis bien sûr l’épopée avec Agipi : "Je voulais vraiment me débarrasser de cette réputation de finaliste loser." dira-t-il juste après la cérémonie de clôture.

A trois reprises, Bury s’était incliné en finale de World Cup puis une fois aussi en finale de l’Agipi Masters face à Sung Won Choï.

Au Carom Café ce samedi face à de nombreux spectateurs, c’était l’heure de gloire du Français, la revanche et la reconnaissance. Bury rejoint le palmarès de l’épreuve aux côtés de grands noms du billard tels Caudron, Blomdahl ou Jaspers.

Jérémy Bury : "J’ai eu deux combats difficiles contre Fred Caudron d’abord puis contre Jaspers qui revenait fort sur la fin. Mais j’ai gardé ma concentration et réussi à marquer au bon moment. Je suis si heureux bon sang… quel fabuleux moment dans ma carrière."

                              

Les deux Belges Caudron et Merckx ont donc été privés de finale. Jaspers s’est montré intraitable face à Merckx et Bury revient de loin face à Caudron (mené 23 à 33). Le Français entame alors trois reprises d’anthologie avec 10, 5 et 2 pour s’imposer 40 à 36 en 21 reprises.

Caudron, un peu plus tôt, battait Haeng Jik Kim 40 à 16 en 19 et Tayfun Tasdemir 40 à 39 en 22 avec une série de 5 arrêtée face au Turc qui avait manqué une bille de match.

Eddy Merckx, deux fois finaliste malheureux à New-York, avait atteint les demies après deux belles victoires sur Torbjörn Blomdahl et Roland Forthomme. Forthomme n’a pu rivaliser avec Merckx auteur de deux séries de 10 et 9, le score étant de 40 à 24 en 14 reprises au final.

C’est aussi en 14 reprises que Jaspers met fin au parcours de Merckx ensuite 40 à 16.

Merckx prend la troisième place aux dépens de Caudron 40 à 38 en 28 et Martin Horn la cinquième devant Tayfun Tasdemir sixième (40 à 35 en 20). Très bon retour de Martin Horn avec près de 2,000 de moyenne à l’issue des poules des demi-finales (1ère place).

                              

L’un des beaux moments du tournoi est l’œuvre d’Haeng Jik Kim avec 40 points en 9 reprises face à Blomdahl : 40 à 35 !! Jaspers signe une particulière à 3,889 (35 en 9), Horn, Caudron et Sayginer à 3,500.

Les meilleures séries sont turques avec 19 et 17 pour Tasdemir et 18 pour Sayginer.

Les Coréens Keonhwi Cho et William Oh n’étaient pas attendus en si bonne position. Blomdahl admet qu’il n’a pas joué un bon tournoi cette année, Semih Sayginer était parti tambour battant mais il s’est éteint ensuite. On attendait mieux du Champion d’Asie Haeng Jik Kim et c’est finalement les Vietnamiens qui s’en sortent le mieux parmi les Asiatiques avec Tran Quyet Chien et Vinh The Ly.

Ce Verhoeven Open a réellement quelque chose de magique en grande partie dû à sa formule de jeu, les phases de poule : 484 matchs en 6 jours !! Qui dit mieux ?

Bravo Jérémy Bury, l’exploit est immense !

                              

                              

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