3 Bandes
Gerwin Valentijn a commenté qu’il n’y avait rien d’ordinaire lors de sa rencontre avec Eddy Leppens hier soir pour le match aller des play offs aux Pays-Bas entre Dallinga Frans Bevers et De Distel.
Ce carreleur en travaux publics, 46 ans depuis jeudi dernier, vit dans la région du Brabant et il a dû prendre quelques heures de répit avant d’affronter Eddy Leppens dans la soirée. Quel match entre les deux hommes… suivi par un suspense extraordinaire entre Jef Philipoom et Frédéric Caudron sur l’autre table.
Valentijn : « J’ai l’habitude de commencer mes journées de travail très tôt le matin et nous finissons généralement vers 17h00 » a expliqué Gerwin Valentijn après son match à Sluiskil. Mais aujourd’hui, je me suis accordé un peu de repos supplémentaire en quittant mon travail un peu plus tôt, à 13h30. Nous avions un trottoir à finir en carreaux de 60cms x 60cms à Steenbergen. Il suffit de regarder mes mains pour s’en rendre compte. Je me suis ensuite rendu chez moi pour prendre un bon bain à remous, me relaxer et venir ici. »
Valentijn a joué un match époustouflant, le meilleur qui ait été joué en play offs jusqu’à présent. Dès le départ, il a pris le large grâce à des séries de 10 et 6 face à Leppens, peu en forme ces derniers temps. A la pause, Valentijn était devant 25 à 10 et il a bouclé la distance par des séries de 7, 2 et 3 pour l’emporter 50 à 28 en 19 reprises. Mieux que Dick Jaspers et que Roland Forthomme dans l’autre demi-finale entre De Heeren Millers et Pressplate Machielsen la nuit dernière. Mieux également que Frédéric Caudron lors de la dernière séance du soir.
« Je devais aussi jouer le match retour de samedi, intéressant n’est-ce-pas ? » a plaisanté Valentijn. Il reste à voir si ce seul match victorieux suffira à qualifier sa formation à domicile ce week-end. Malgré la victoire 5/3 de Dallinga à domicile hier, tous les espoirs sont encore permis pour De Distel mais il faudrait, pour cela, gagner les trois matchs puisque De Distel part avec un handicap d’une défaite à chaque rencontre et au goal-average, le match perdu l’est sur la marque de 45 à 0 ! La surprise serait de taille !
Le Champion du monde en titre, Frédéric Caudron, avait pris l’avantage contre un ancien Champion du monde Jef Philipoom : 20 à 14. Puis le score s’est resserré avec 25 à 24 pour Philipoom à la pause. Ensuite l’homme de Pulderbos a enfoncé le clou avec une série de 11 pour mener 37 à 29 mais tout le monde s’attendait à ce que Caudron nous sorte quelque chose de sa manche. Et Caudron a réagi, comme souvent.
De 41/33, il est repassé devant avec une série de 13 soit 46/41. Le fighting spirit de Philipoom s’est encore vérifié puisqu’il réagira avec une série de 6 pour préparer le combat final et c’est bien lui qui bouclera la distance le premier. L’imperturbable Frédéric Caudron avait alors une tâche compliquée puisqu’il fallait faire 4 points pour égaliser et apporter un match nul ô combien important dans l’optique du match retour. Les trois premiers ont été bien négociés par Caudron et le quatrième et dernier a été monumental : score final 50/50 en 30 reprises.
Dallinga/Frans Bevers remporte donc la première confrontation face à De Distel 5/3.
Gerwin Valentijn : « La tâche semblait impossible pour nous de jouer la finale.»
Jef Philipoom, après son match contre Caudron : « Il faudrait un miracle mais attention, nous sommes capables de tout, quelque chose plane encore dans l’air pour ce match retour de samedi. »
Seul joueur vainqueur pour Dallinga Frans Bevers, Jean-Paul de Bruijn, il s’est imposé contre John Tijssens : 20/8 à la 10ème reprise puis 26/16 en 15 et enfin 45/31 en 30 reprises.
Samedi, Caudron sera absent et les matchs opposeront Philipoom à Leppens, Valentijn à De Bruijn et Tijssens à Hofman.