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Kasidokostas vainqueur d'une folle World-Cup

12/11/2010

Published by didier mariaut

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© © Guillaume Loiseau
Le podium à Hurghada, Caudron et Bury entourant le vainqueur, Filippos Kasidokostas

Cette World-Cup d'Hurghada restera dans les mémoires comme une des plus imprévisibles de l'histoire de la Coupe du monde. Dès les 16èmes de finale, le nombreux public d'Hurghada et les internautes ont pu assister à un grand lot de surprises.

L'enjeu était double lors de cette dernière World-Cup de l'année : la première place dans le tournoi bien sûr, mais également la victoire finale dans la Coupe du monde 2010 dont le Hollandais Dick Jaspers était le grand favori.

Après avoir écarté de sa route Roland Forthomme puis Marco Zanetti, Dick Jaspers semblait avoir fait le plus dur pour s'assurer du titre mais en quarts, le Hollandais chutait face à l'étonnant Japonais Kouji Funaki. Son sort dépendait donc du parcours du Belge Frédéric Caudron, seul survivant de l'hécatombe des favoris habituels.

En finale face au Grec Filipos Kasidokostas, le public a vite compris que le champion Belge allait passer un mauvais quart d'heure. Rapidement, Kasidokostas remportait les deux premiers sets avec une remarquable aisance. Caudron essayait de renverser la tendance en s'emparant du troisième set mais un cinglant 15/1 dans le quatrième set envoyait Kasidokostas sur la plus haute marche du podium pour la première fois de sa carrière en World-Cup. Jaspers pouvait souffler, la victoire de Kasidokostas lui offrait la Coupe du monde.

Jérémy Bury avait affiché la couleur sur son blog, son objectif était d'atteindre les demi-finales minimum. Contrat rempli pour le N°1 français qui ne s'est incliné qu'à ce stade de la compétition non sans opposer une très belle résistance face à Frédéric Caudron. C'est le troisième podium consécutif de Bury en World-Cup, sa classe mondiale ne devrait pas tarder à lui faire monter les deux dernières marches dans une compétition internationale.

Cette dernière manche à Hurghada restera surtout le symbole de la forte poussée des jeunes joueurs, presque une révolution. Jugez plutôt : 1er Kasidokostas 27 ans, 3ème Bury 29 ans, 8ème Palazòn 22 ans, 14ème Sidhom 23 ans, 17ème Legazpi 28 ans sans oublier les Coréens Kim et Choi qui atteignent juste la trentaine.

Dans l'interview qu'il avait accordé récemment à Kozoom, Marco Zanetti disait attendre pour savoir dans combien de temps la jeune génération allait dominer la hiérarchie... Hurghada vient de livrer un début de réponse...

Une quinzaine de matchs sont disponibles dans la galerie vidéo. Revoyez la finale et les plus beaux matchs de cette passionnante World-Cup

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