3 Bandes
La période durant laquelle les jeunes talents du 3 Bandes devraient déployer leurs ailes au niveau national et international a été perturbée par la crise sanitaire que traverse le monde. Comment font-ils face à cet obstacle dans leur carrière ? Kozoom, par l’intermédiaire de Frits Bakker, s’est entretenu avec de jeunes joueurs prometteurs et, cette semaine, complète une série de 12 portraits. Aujourd'hui : l’Egyptien Mahmoud Ayman (21 ans)
Nom : Mahmoud Ayman
Âge : 21 ans
Lieu de résidence : Le Caire, Égypte
Profession/études : Faculté d'éducation musicale/musicien
Hobby : écrire de la musique
Relation : petite amie
Club de billard : Sporting Shooting Club, Le Caire
Kozoom/Frits Bakker : Comment faites-vous face à cette longue période où la crise sanitaire domine le monde ?
Mahmoud Ayman : L'atmosphère est calme et agréable en ce moment, je peux m'entraîner et sortir avec mes amis, avec toute la sécurité nécessaire, bien sûr.
Kozoom/FB : Est-ce une période de stagnation dans votre jeune carrière alors qu’une progression rapide est nécessaire ?
Mahmoud Ayman : Je pense que oui mais il y a beaucoup d'opportunités qui nous sont désormais offertes à l'extérieur. Je peux travailler et étudier depuis chez moi, m'entraîner pendant mon temps libre.
Kozoom/FB : Quelle est la situation actuelle dans votre ville et votre pays par rapport à cette pandémie ?
Mahmoud Ayman : Elle est meilleure que celle de la première vague grâce à notre gouvernement. J'ai été infecté par le virus dans en décembre dernier mais je vais très bien aujourd’hui.
Kozoom/FB : Quelles sont vos conditions d'entraînement et celles de vos homologues ? A quelle fréquence pouvez-vous vous entrainer ?
Mahmoud Ayman : Mes études et mon métier de musicien me prennent beaucoup de temps mais je parviens à m'entraîner trois jours par semaine.
Kozoom/FB : A quoi ressemble la vie pour vous sans championnats, tournois et compétitions ?
Mahmoud Ayman : La saison a commencé en novembre de l'année dernière. Nous avons joué la ligue par équipe et la coupe par équipe, j'ai participé à trois tournois, les qualifications pour le championnat national et un tournoi junior de qualification pour le championnat national junior que je viens de gagner.
Kozoom/FB : Que fait votre pays ou votre fédération pour développer les carrières des jeunes talents ?
Mahmoud Ayman : Ils ont commencé à attirer de jeunes joueurs récemment au billard et au snooker en leur fournissant un entraîneur, des queues de billard, des tables pour s'entraîner. Ils se débrouillent vraiment très bien.
Kozoom/FB : Comment envisagez-vous votre avenir en tant que sportif et éventuellement en tant que joueur de billard professionnel ?
Mahmoud Ayman : Pour mon dernier championnat du monde junior, je ne sais pas si je peux y participer, car j'aurai 22 ans en mars. Peut-être qu'ils font des exceptions à cause de cette crise sanitaire, cela m'aidera beaucoup à réaliser mon rêve de devenir champion du monde. Sinon, je travaille pour rivaliser avec les professionnels du billard et devenir l'un d'entre eux.
Mahmoud Ayman pour, peut-être, une dernière année en junior