Logonewstvcommunitystore

Game Icon3 Bandes

Marco Zanetti : "Une lueur d'espoir dans un ciel sombre"

29/12/2020

Publié par jérémie picart

commentlinktwitterfacebook
thumbnail
© © Kozoom Studio
Marco Zanetti célébrant sa victoire à la World Cup de Sharm-el-Sheikh en 2019

La demande d'un bilan annuel et d'un commentaire sur l'année 2020 était un défi pour Marco Zanetti, le maestro italien du 3 Bandes qui figure depuis de nombreuses années parmi les meilleurs joueurs mondiaux. L'année a été si compliquée en raison de la crise du COVID, les calendriers réduits au minimum et l'isolement associé. « Cette trêve forcée m'a permis de me concentrer sur une autre façon de vivre, sans entraînement, sans billard et sans voyager », tel est le début du récit du double champion du monde. Le rythme s'est ralenti, la pression de la performance a peu à peu disparu et la vie a changé.

 

Cette période de l'année semblait pourtant idéale pour faire le point avec la star italienne qui figure parmi les trois meilleurs mondiaux avec sa merveilleuse liste de records dans de nombreuses disciplines du billard. Et  c’était donc l’occasion légitime de l'inviter à braquer ses projecteurs sur cette curieuse année que vit le billard.

 

Marco Zanetti (58 ans, de Bolzano en Italie) entre dans le jeu des questions et réponses, en parlant franchement avec Kozoom dans une interview de fin d'année, pour s'exprimer librement, sur la pandémie, sur l'interruption soudaine, sur son statut de joueur de billard professionnel, sur l'arrêt des compétitions et des événements, sur la stratégie de l’UMB et sur les nouveaux programmes asiatiques, la PBA et d'autres organisations dans le monde global du billard. Et parlant du redémarrage : « Il y a du soleil dans ce ciel encore nuageux. »

 

Kozoom/Frits Bakker : Parlez-nous de la situation dans laquelle vous vous trouvez actuellement. Où avez-vous passé tous ces mois durant cette crise du COVID ? Avec votre famille ? Comment avez-vous passé vos journées dans de telles circonstances en tant que sportif habitué à voyager à travers le monde, à vivre une vie très excitante sous les feux des projecteurs du billard mondial ?


Marco Zanetti : Je suis dans ma maison à Bolzano d'où je n'ai pas bougé depuis la dernière World Cup d’Antalya en février 2020. Cet arrêt forcé m'a permis de me concentrer sur une autre façon de vivre, sans avoir à l'esprit l'entraînement, le billard et les voyages. Le rythme s'est ralenti, la pression a progressivement disparu et la vie a changé. Ainsi, j'ai pu me consacrer à d'autres tâches que j'avais longtemps reportées et vivre beaucoup plus en famille. Ce fut une année pleine de contrastes, avec des aspects positifs, mais aussi avec beaucoup de difficultés et de souffrances autour de moi. Une année qui a changé le monde, les gens, peut-être de façon définitive.


 

Kozoom/FB : Avez-vous prévu de reprendre lentement l'entraînement, les matchs et le billard en général ? Allez-vous participer à l'événement Kozoom, au Jumbo Challenge, premières compétitions à se présenter ? Pouvons-nous dire que vous n'avez pas été séduit par le One Carom Challenge ?


Marco Zanetti : Je reprends peu à peu l'entraînement et j'ai l'intention de participer aux événements Jumbo et Kozoom aux Pays-Bas et en France si cela est possible en raison de la pandémie. Ces événements apportent enfin un peu de soleil dans un ciel encore nuageux et les tournois UMB sont encore d’actualité. Je ne me plains pas mais il est difficile de rester sans tournois officiels pendant si longtemps. En ce qui concerne le One Carom Challenge, j'ai plutôt considéré qu'il s'agissait d'une expérience intéressante à faire avec de bons joueurs de niveau moyen/haut, mais pas avec les meilleurs mondiaux. Dans ces circonstances, j'ai beaucoup apprécié la liberté de refuser d’y participer.


 

Kozoom/FB : Comment vous êtes-vous senti et comment avez-vous fait face à cette année où tant d'événements ont été annulés, où la crise nous a tous touchés et a bouleversé le monde ?


Marco Zanetti : Cette année a été si différente, si spéciale, qu'il est même difficile de la relier uniquement au billard. Avec la pandémie, trois échelons sont concernés, le territorial, le régional et le niveau mondial. Le billard se joue dans des espaces relativement confinés et la possibilité de contagion n'est pas seulement théorique ou très éloignée. Il est possible de jouer avec le masque certes mais ceux qui utilisent des lunettes pourraient être désavantagés.


 

Kozoom/FB : Les opinions dans le monde du billard sont aujourd'hui très différentes. Beaucoup disent : « verrouillez tout, arrêtez les compétitions et ne les terminez pas cette année. Et d'autres veulent absolument jouer à nouveau quand les occasions se présenteront. »


Marco Zanetti : A la fin, chaque nation doit décider en fonction du niveau de la pandémie et des directives données par les ministères des sports.  Il n'y a pas de place pour les opinions privées dès lors que l'on parle de compétitions officielles, car pour le reste, les joueurs de billard peuvent essayer en privé de continuer à jouer s'ils le souhaitent en vertu du bon sens.


 

Kozoom/FB : Nous suivons tous les événements sud-coréens ces jours-ci, plusieurs organisateurs les laissent se dérouler en accord avec des mesures strictes. Beaucoup de joueurs et de supporters dans le monde se demandent : pourquoi cela se passe là-bas et pourquoi ne pas faire de même ? Qu'en pensez-vous ?


Marco Zanetti : Prenons un exemple fictif et pensons que nous devons bientôt aller jouer une épreuve de l'UMB en Corée. Outre les risques du voyage, il serait inévitable de subir la longue quarantaine à l'arrivée avant de pouvoir entrer en Corée. Qui serait prêt à accepter un tel sacrifice ? Peut-être serait-il plus logique d'aller en Corée et  jouer 3 ou 4 épreuves d'affilée. Mais dans ce cas, la durée totale du transfert serait de plus d'un mois, y compris la période de quarantaine. Et d'ailleurs, une telle proposition n'a jamais été faite. 


 

Kozoom/FB : Quelle est votre avis maintenant que nous sommes rendus bien plus en avant sur la scission UMB/ PBA, sur les suspensions, sur l'attitude de l'UMB ?


Marco Zanetti : Cette période est tellement différente de tout ce que l’on a connu jusqu'à présent. Et je ne pense pas que ce soit le bon moment pour tirer des conclusions bien que nous soyons à la fin de l'année et que ce désir soit compréhensible. Alors, commençons par le début de la pandémie, quand en mars tout a été arrêté, y compris le sport. Nous sommes restés à la maison, devant nos ordinateurs et nos télévisions qui ne diffusaient que des événements enregistrés appartenant au passé. Ceux qui pensaient que même les événements de l'UMB pouvaient redémarrer avaient tort. Cela prouve que nous restons un petit sport fédérateur moyennement organisé. Cependant, je pense que pendant cette pandémie, la plupart des meilleurs joueurs ont vraiment préféré rester à la maison plutôt que de voyager loin pour jouer des événements uniques.


 

Kozoom/FB : Et pour continuer cette histoire vers la PBA ?


Marco : La PBA, qui est plutôt une association privée coréenne, sans les mêmes contraintes qu'un institut de droit public international (comme l'UMB, la KBF et leurs partenaires), mais avec un business plan clair à suivre, avec des liens financiers importants et plus étroits (avec les joueurs, les télévisions et les sponsors) a pu organiser ses propres événements et ainsi fournir de nouveaux programmes sur sa propre chaîne de télévision Biliards TV. Les joueurs non coréens de la PBA ont respecté leurs obligations contractuelles en se soumettant minutieusement à la quarantaine requise chaque fois qu'ils sont entrés en Corée.

 

                              

 

Marco Zanetti : 23 championnats du monde (2xOr, 2xAgent, 6xBronze), 166 World Cups (record) dont 4xOr, 9xArgent, 19xBronze, Championnat d'Europe (2xOr), Vainqueur Agipi Masters, Crystal Kelly, LG U+ Cup, World Games, Lausanne Billards Masters (2 fois)


 

Kozoom/FB : Alors, pour remonter encore plus loin dans le temps. Concernant la première scission : il y a eu le petit exode des joueurs qui ont quitté la maison, le passage de seulement trois, quatre Européens de classe mondiale et quelques autres à la PBA. Où en sommes-nous aujourd'hui ?


Marco Zanetti : Je veux en venir au fait que, selon moi, il est de manière conceptuelle erroné de comparer l'UMB avec la PBA pour des raisons évidentes : l'UMB reste une Fédération sportive internationale reconnue par le CIO avec de nombreuses contraintes juridiques et aussi avec certains objectifs institutionnels qui limitent la liberté d'action.  De plus, le billard ne fait hélas pas partie du programme olympique et la différence est énorme car sa direction n'est pas une direction "professionnelle" qui est "salariée" et donc basée principalement sur le bénévolat. La PBA est en revanche une association professionnelle privée qui n'a pas de contraintes institutionnelles, basée sur l'idée de créer une entreprise médiatique autour du 3 bandes et de tout décider de manière indépendante pour la réalisation des objectifs.


 

Kozoom/FB : Que peut-on dire sur la scission et les mois qui ont suivi ? Etaient-ils proches d'un accord, UMB et PBA, à un certain moment ?


Marco Zanetti : C'était à mes yeux le point principal, au moment où la direction de la PBA a refusé de travailler avec l'UMB alors qu'elle avait la possibilité de trouver un accord. Trop de contraintes et de limites pour le décideur privé. De plus, les acteurs n'ont malheureusement pas été en mesure de contribuer à rapprocher les parties. Désormais, chaque organisme tente de réaliser ses projets en voyant dans l'autre un concurrent potentiel et les conflits entre les organismes ne cessent donc de s'intensifier.


 

Kozoom/FB : Il n'y a, comme nous le disons depuis si longtemps, aucun gagnant, seulement des perdants sportivement parlant.


Marco Zanetti : Malheureusement oui, parce que ce sport a grandi grâce à ses meilleurs joueurs avec ces performances phénoménales. Ils restent actuellement le seul véritable atout disponible pour les instances : sans grands noms, aucune organisation ne peut gagner en crédibilité devant les télévisions et les sponsors. Mais les joueurs ont également montré une autre faiblesse : ils n'ont pas été capables de se rassembler et d'agir en groupe pour la défense des intérêts communs. Cet esprit commun pour atteindre ce but est resté là, juste en pensées, mais jamais en faits et actions clairs. Même la tentative de création d'une association officielle de joueurs a échoué.


 

Kozoom/FB : Et maintenant, lorsque vous en tenez compte, quelle est votre conclusion ?


Marco Zanetti : Que chaque joueur de haut niveau a créé son propre chemin, difficile pour devenir puis rester professionnel, et qu'il n'a pas su penser de manière plus collective ou coopérer. Parce que rester professionnel est également difficile au billard et que les luttes quotidiennes prennent trop de place dans l'esprit des joueurs et qu'ils ne parviennent plus à penser à l'intérêt commun.


 

Kozoom/FB : Tous les joueurs, tant à l'UMB qu'à la PBA, suivent leur propre chemin pour ce moment.


Marco Zanetti : De nos jours, avec la PBA, il est logiquement intéressant d'avoir de nouvelles opportunités. Et comme l'expérience l'a déjà montré, chaque joueur suivra sûrement sa propre voie, indépendamment des autres, une voie très compréhensible mais aussi très individuelle. Dans ces conditions, le 3 Bandes ne progressera jamais, n'atteindra pas la notoriété que nous escomptions car il restera un monde fort mais divisé.


 

Kozoom/FB : Où aller, quelle décision prendre ?


Marco Zanetti : C'est pour chaque joueur le bon moment, celui où il peut ressentir sa liberté. Parce qu'après, il devra simplement accepter toutes les conséquences liées à sa décision et d'après ce que nous savons maintenant, se mettre en ligne comme un bon soldat. Parce que les joueurs de billard sont en fait aussi d'excellents soldats. Ce qui est certain, c'est que devenir un véritable joueur professionnel de 3 Bandes est la grande ambition de beaucoup et il est plus que légitime que chacun essaie de transformer ce rêve en réalité. Ainsi, tous les joueurs ont des valeurs et des aspects différents. C'est pourquoi je suis très prudent avant de commencer à juger d'autres collègues sur leurs choix.

 

                              

 

                              Marco Zanetti face au Champion du monde en titre Torbjörn Blomdahl

 

Kozoom/FB : Et maintenant, une fois que cela est dit ?


Marco Zanetti : Il y a beaucoup de points en suspens concernant les joueurs de haut niveau maintenant. Tout d'abord : qui peut savoir maintenant quels joueurs de haut niveau au sein de l'UMB envisagent peut-être, plus ou moins secrètement, de passer à la PBA ? Qui connaît vraiment la situation actuelle de la PBA et ses perspectives ? Qu'est-il arrivé à Kozoom International, pourquoi les droits exclusifs de commercialisation de l'UMB sont-ils maintenant sous la compétence d'une autre société ? Le monde du 3 Bandes est plein de mystères et cela contribue également à créer une atmosphère étrange dans cet environnement. Il ne pourra jamais grandir sainement de cette manière.


 

Kozoom/FB : Quels sont vos sentiments pour l'instant, lorsque vous parlez du top 5 ou 10 des joueurs actuels dans le monde. Davantage de joueurs sont prêts à partir pour la PBA pour un nouveau défi ?


Marco Zanetti : Ici et maintenant, il semble que tout se passe bien. Cependant, de nombreuses expériences du passé nous enseignent que nous ne pouvons pas nous contenter d'évaluer les apparences. Alors, le cœur du problème est finalement le suivant : quelqu'un peut-il savoir comment le business de la PBA se déroule réellement là-bas ? Je souhaite réussite à la PBA mais honnêtement, nous ne le saurons jamais. Et il n'est pas difficile d'imaginer que cette période de pandémie, avec ces nombreuses limites et ces luttes économiques, n'a pas apporté d'impulsions positives.


 

Kozoom/FB : Les derniers signaux en date sont les suivants : trois autres joueurs sont passés à la PBA ces dernières semaines ?


Marco Zanetti : Nous, Européens, vivons trop loin de l'Asie et, hélas, nous en savons trop peu sur leur monde, nous ne sommes pas suffisamment informés. Suite à la situation en Corée et aux changements continus dans les relations entre les organismes officiels et professionnels du billard, c'est pratiquement impossible et les joueurs de billard coréens en parlent trop peu. Nous ne pouvons donc qu'observer patiemment les événements qui se déroulent et en tirer des conclusions. Par exemple, le passage de Cho Jae-Ho à la PBA est un point fort en faveur de la PBA par rapport à la KBF, la fédération nationale coréenne et par rapport au détenteur des droits coréens sur les événements de l'UMB.


 

Kozoom/FB : Les Asiatiques ont le pouvoir du nombre (joueurs, clubs de billard) et une immense attention télévisuelle pour attirer les sponsors. Les Européens ont une longue histoire et leurs célèbres champions. Comment se présente l'avenir dans 10, 15 ans lorsque Blomdahl, Jaspers, Zanetti, Merckx, Sayginer seront en fin de carrière ? Sans omettre la quasi-certitude que le 3 Bandes asiatique poursuive sa croissance ?


Marco Zanetti : Pensez au monde du billard il y a 20 ans : beaucoup d'Européens, quelques Sud-Américains et quelques Asiatiques. Pensez maintenant à ce que pourrait être le même monde dans 20 ans : L'Europe et l'Asie pourraient avoir inversé leurs rôles. L'axe du billard se déplacera inévitablement vers l'Est, aussi parce que la Turquie, pays de grands talents, restera fortement représentée. Pour l'instant, profitons de ce défi passionnant que nous offre notre sport entre différentes générations et nationalités, tant que les anciens joueurs restent compétitifs. Il est tout à fait possible de voir à l'avenir le billard continuer à se développer en Asie. Mais à la télévision, le billard ne demeurera attrayant qu'avec une compétition acharnée entre les joueurs asiatiques et non asiatiques.


 

                              

 

Kozoom/FB : La PBA coréenne et les autres organisateurs de tournois en Asie se sont-ils donnés le mot pour dispenser du divertissement, du glamour et du spectacle à leurs événements alors que l'UMB est restée conservatrice et principalement axée sur le sport ?


Marco Zanetti : En ce moment, j'ai juste envie de dire avec certitude que c'est le produit « 3 Bandes » qui est très populaire à la télévision en Corée. Chacun peut essayer de le considérer différemment mais ce qui compte au final, c'est la qualité réelle du produit ! Je ne considère donc vraiment pas ces éléments comme un facteur clé.


 

Kozoom/FB : Que doit faire l'UMB pour donner à notre sport adoré de nouvelles impulsions pour ne pas prendre davantage de retard par rapport aux pays asiatiques ?


Marco Zanetti : Avant de commencer, permettez-moi de dire que ceux qui doivent s'inquiéter de l'émergence de l'Asie seraient plutôt les autres confédérations continentales (l'Europe et l'Amérique d'abord) et non l'UMB qui est la fédération mondiale à laquelle la Confédération asiatique est également affiliée. Ayant précisé que, lorsque vous demandez ce que l'UMB devrait faire à l'avenir avec l'espoir que la pandémie se termine ? Je dirais qu'il est important d'augmenter encore le nombre de compétitions et le niveau de la qualité de l'organisation. Les dotations aussi pour maintenir les joueurs au sommet. Ensuite, il faut des managers plus actifs avec plus de tâches à accomplir et de manière plus générale, une meilleure communication interne et externe. Et enfin, toujours garder à l'esprit de travailler sans relâche pour obtenir la reconnaissance olympique tant désirée par le CIO.


 

Kozoom/FB : Que doit-il se passer pour que tout se remette en place, n'y a-t-il pas moyen de revenir en arrière ? Comment peut-on réparer cette brèche qui a causé tant de dégâts à notre merveilleux sport, que toutes les suspensions souvent décriées soient levées, que tous les meilleurs joueurs du monde puissent à nouveau jouer ensemble ?


Marco Zanetti : La condition indispensable pour rassembler tout le monde dans une seule unité organisationnelle ou juridique structurée, viendra d'abord de la volonté de l'ensemble des parties et de la définition des intérêts communs à poursuivre. Et avec un vrai sens commun d'une identité égale. Il me semble que nous sommes loin d'atteindre cette situation. En effet, je dirais que la division s'accentue maintenant, malheureusement.


 

Kooom/FB : Il n'y a qu'un seul joueur de haut niveau à qui je pourrais demander ça : ressentez-vous une quelconque ambition, Marco, à faire partie du comité de l'UMB dans quelques années dans le but d'influencer les développements futurs du 3 Bandes et de désamorcer les conflits potentiels ?


Marco Zanetti : Pour l'instant, je ne suis qu'un joueur professionnel qui espère avoir encore quelques années de jeu pour conclure sa carrière sportive. Cependant, je suis plutôt déçu par la situation générale avec ses divisions et une très mauvaise communication. Je ne peux pas exclure qu'un jour, j'aurai envie de donner une contribution pour créer de nouvelles conditions pour l'avenir et les nouvelles générations. Mais seulement avec d'autres personnes ayant des vues similaires aux miennes et un mode de pensée compatible.

 

Merci, Marco, pour cette interview, nous te souhaitons tous une bonne et heureuse année.

 

(Traduction de l'interview en langue anglaise de Frits Bakker)

 

                               

 

                                 WC Sharm-el-Sheikh 2019 avec son fils Samuel (11 ans à l'époque)

 

                               

 

                        Toujours en Egypte (record du monde en World Cup sur 7 matchs : MG 2,718)

 

                               

 

                                                           En compagnie de ses fans italiens

 

                               

 

                                                                   Marco Zanetti en Sicile

 

                               

 

                                                         Ici avec Bert van Manen et Bert Thür

Commentaires