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Thanos à la poursuite de ses rêves et de sa passion

23/09/2013

Publié par jérémie picart

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© Harry van Nijlen/Kozoom
Thanos Athanasiou en compagnie de sa fille Elena dans le ranch du Péloponnèse

Un homme en mission ou un homme voulant sauver le billard en Grèce. A 55 ans, Thanos Athanasiou est le principal sponsor avec IBT Hellas de la World Cup qui vient de se dérouler dans le Péloponnèse. Il souhaite accomplir ses rêves, sa passion et relancer le billard dans son pays et aussi à l’international.

Thanos a débuté le billard à l’âge de 13 ans, s’est essayé au basketball et à la natation et il s’est surtout accompli lors de ses études en économie à l’université. Il s’est ensuite lancé avec succès dans les affaires en créant sa propre société de transport maritime en Méditerranée. Pour cela, il a acheté un navire, puis deux pour finalement être à la tête de 11 bâtiments.

Thanos : « J’ai commencé à développer l’activité hors de la Grèce au moment de la crise avec notre siège basé à Zurich. Et maintenant je pense avoir assez donné et je veux profiter de mon temps. Elena, ma fille, est une excellente présidente de la compagnie, Michalis en est le vice-président. J’ai travaillé dur toute ma vie et je peux me consacrer dorénavant à ma passion, mon hobby. Le 3 Bandes est entré dans mon cœur dès les premières heures de pratique. Pour moi, cela a toujours été un sport magique. »

Kozoom a rencontré le grand patron de cette World Cup grecque, l’homme qui supporte désormais le billard en Grèce, et lui a posé quelques questions à la terrasse du ranch.

 

Frits Bakker : A partir de quel moment le billard a-t-il sombré en Grèce, est-ce quand vous avez quitté la fédération ?

Thanos Athanasiou : "Je ne pense pas que le billard était fini mais il était assurément en sommeil. La fédération se mourrait et il n’y avait aucune perspective pour l’avenir. Il y a 4 ans, je me suis plus ou moins retiré des affaires en laissant les rênes à ma fille et à mon fils. L’intention était de reconstruire quelque chose alors nous en avons discuté avec les joueurs et les personnes qui gravitent autour du billard sur la meilleure façon d’y parvenir. Je pense que nous pouvons nous enorgueillir de vivre maintenant les meilleurs instants du billard en Grèce."

 

FB : Que pensez-vous de ce premier grand rendez-vous organisé en collaboration avec l’IBTHellas. Cette World Cup va connaitre son dénouement, quelles sont les réactions et quel est votre propre sentiment ?

TA : "Nous sommes satisfaits du travail réalisé jusqu’à présent. Le plus important pour moi était de créer une salle de billard parfaite. Il n’y a pas de retours négatifs à ce sujet et le niveau de jeu est très élevé. On peut discuter de l’emplacement en lui-même et, pour être honnête, nous avions cherché un endroit qui sorte de l’ordinaire, le ranch est particulier, nous n’avions jamais vu une telle ambiance mais, bien entendu, nous devons apprendre pour les tournois à venir. Le premier événement est toujours le plus difficile. Nous souhaitons nous améliorer et nous essaieront de trouver les conditions idéales pour les années qui viennent."

 

FB : Voulez-vous vous focaliser sur le billard en Grèce uniquement ?

TA : "Les organisations en Grèce sont la priorité pour l’instant mais nous tenons à discuter également avec les instances internationales afin de multiplier les événements internationaux : plus de World Cups, le championnat du monde Juniors, Féminines et deux Open européens. Nous voulons aider le billard de façon globale et lui apporter un souffle nouveau. Mon rêve est de m’assurer que les gens aiment notre sport. Et j’ose dire que ce sport a besoin de gens comme moi."

 

FB : Combien de personnes sont impliquées dans ce tournoi. La fédération s’est assoupie, avez-vous dit, alors la charge de l’organisation repose-t-elle sur la seule IBTHellas ?

TA : "Nous sommes un petit cercle de 5 à 6 personnes. Cela facilite la tâche. En tant que sponsor et organisateur, nous nous chargeons de tout. C’est une affaire de famille : avec Elena en tant que directeur de jeu, Michalis comme bras droit, moi, plus quelques personnes en coulisse. Nous nous occupons de l’organisation et de son côté financier : la comptabilité est assurée par l’IBTHellas, nous recevons et nous payons."

 

FB : Que pensez-vous du 3 Bandes en Grèce en réalité ?

TA : "Il y a 20 ans, nous avions 20 clubs et environ 200 membres. Aujourd’hui, il n’y a plus guère que deux clubs en activité. La crise a frappé durement notre sport et le gouvernement n’apporte plus aucune aide financière pour le moment. Pour cette raison, beaucoup de joueurs ont arrêté de jouer. Et nous avons relancé la machine. Dans quelques années, nous espérons faire encore mieux si la chance nous sourit. Le club IBTHellas compte déjà 200 adhérents."


FB : On vous voit heureux de vous promener ci et là ?

TA : "Je sens vraiment que quelque chose de formidable est en train de se passer pour mon sport de coeur et je suis désireux d'y apporter ma contribution. Alors oui, je suis heureux, je me promène ici avec un sentiment merveilleux. Nous n'en sommes qu'au commencement de ce grand projet mais c'est un début étonnant pour nous avec tous les meilleurs joueurs mondiaux. Pour le futur du billard, je dirai comme Martin Luther King disait : I have a dream... je veux qu'il se réalise et j'y mettrai tout mon coeur et toute mon âme."

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