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Therese plus que jamais favorite

07/02/2020

Publié par jérémie picart

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© © Ton Smilde
Therese Klompenhouwer à l'occasion de son dernier titre national aux Pays-Bas

Antalya s’apprête à accueillir trois épreuves à la suite, les deux premières sous l’égide de la Confédération Européenne de Billard et la troisième dans l’ordre chronologique sous l’égide de l’Union Mondiale de Billard.

 

Du 11 au 13 février 2020, place au championnat d’Europe Féminine 3 Bandes, du 14 au 16 ce sera au tour du championnat d’Europe 3 Bandes par équipe nationale puis du 17 au 23, il s’agira de la première World Cup de l’Année 2020.

 

L’octuple tenante du titre Therese Klompenhouwer est dans une forme éblouissante en ce début d’année 2020. A 37 ans, elle vit sa première année de joueuse professionnelle à temps complet sans avoir à se soucier d’un travail, des jours de congés ou d’un manque de temps pour se préparer aux diverses échéances de son calendrier.

 

Therese Klompenhouwer : « Au niveau de jeu actuel, je ne peux pas être battue au championnat d’Europe » annonce-t-elle triomphante. Antalya sera donc son premier objectif, elle restera en Turquie 12 jours : « Je resterai aussi durant le championnat d’Europe par équipe puis je réattaquerai ensuite avec la World Cup. J’y vais uniquement pour jouer au billard, pas de temps pour me reposer là-bas, je ne suis pas du genre à rester allongée sur la plage, je préfère regarder du billard. »


Therese Klompenhouwer possède le plus beau palmarès du billard féminin au 3 Bandes, 4 fois Championne du monde, 7 fois Championne d’Europe et 12 fois Championne des Pays-Bas : « 2019 était une année somptueuse avec tous ces titres, mondial, européen, néerlandais, invitée à Lausanne avec le gratin international, au Survival Masters. J’ai aussi reçu le titre de Chevalier alors oui, il s’agit de ma plus belle année. »


Cette progression était prévisible : « Je sens que je joue de mieux en mieux, plus de régularité, plus de grosses séries. Je gagne plus de matchs contre de forts joueurs comme notamment Choong-Bok Lee ou comme un fort Vietnamien. Cela me rapproche du tableau final, je souhaite continuer dans cette voie et me mesurer aux plus forts joueurs. J’ai tout ce que je veux, un billard à la maison. Comme les pros, je donne des cours aux jeunes débutants, je m’entraine avec Raimond Burgman grâce aux efforts de ma fédération, 6 heures mensuelles et je pratique autant que je le souhaite. Je focalise mon énergie à réaliser de plus grosses séries, à améliorer le jeu de position. Automatiquement, je devrais progresser encore. J’ai perdu un sponsor mais j’en ai retrouvé trois autres, de très bons sponsors. »


Elle réalise que la concurrence vient principalement du Japon et de la Corée du Sud : « J’observe de plus en plus de bonnes joueuses en provenance d’Asie et le niveau général ne cesse d’augmenter. Je sais que j’arrive au championnat du monde à mon meilleur niveau et que je peux toujours les battre en m’appuyant sur ma routine, ma classe et mon fighting spirit. »


Concernant ce championnat d’Europe qui débute mardi prochain, Therese a tenu à jauger la concurrence à son initiative et plus particulièrement 5 de ses rivales potentielles : Gülsen Degener (Turquie), Danielle le Bruyn (Belgique), Karina Jetten (Pays-Bas), Güzin Müdje Karakasli (Turquie) et Estela Cardoso (Espagne).

 

Gülsen Degener (TR) 51 ans :


« Gülsen est l’une de mes plus dangereuses adversaires depuis de nombreuses années. Elle joue bien les grandes échéances mais n’a jamais remporté de titre majeur. Je pense qu’elle joue mieux en Turquie qu’à l’international. Par exemple, elle n’a jamais disputé de finale de championnat du monde. Elle a joué de bons tournois, elle a même gagné la Ladies Cup mais elle a souvent été battue en demi-finale. L’an dernier, elle a joué en-dessous de son niveau à l’Europe et aux Mondiaux. C’est certainement dû à sa blessure au pied. Gülsen est toujours la numéro 1 en Turquie et les Pays-Bas restent les numéros 1 au niveau continental. Je pense qu’elle sera très motivée pour le titre européen car cela se joue chez elle. Elle est trois fois sur le podium des Mondiaux, une fois deuxième aux Européens et c’est déjà pas mal bien sûr. Je ne la sous-estime jamais et j’essaye de trouver ses points faibles. Quel genre de joueuse est-elle ? Difficile à dire, pas une réelle attaquante, juste la bonne moyenne, talentueuse, elle peut être très dangereuse. »

 

                              


Danielle le Bruyn (BE) 62 ans :


« Beaucoup de routine, elle peut très bien jouer. Elle a remporté le titre en Belgique l’an dernier encore une fois. En compétition belge, elle a fait 27 en 13 il y a trois semaines. C’est suffisant pour prouver qu’elle peut performer soudainement et qu’elle a de grandes qualités. Je sais à quel point elle peut être dangereuse. Elle est capable de s’entrainer intensément car elle tient un café/billard très fréquenté avec pas mal de clubs où les billards sont occupés constamment chaque soir. Si je regarde son palmarès, je vois que Danielle est deux fois deuxième aux Européens et deux fois troisième. Quand je joue contre elle, je sais qu’il faut que je sois très concentrée. »

 

                              


Karina Jetten (NL) 49 ans :


« Ma principale concurrente aux Pays-Bas a eu un petit creux puis est encore plus forte maintenant. Au championnat des Pays-Bas, elle a très bien joué durant deux jours et se présentait comme une sérieuse adversaire. Son dernier jour était moins bon. De toutes, c’est la plus constante depuis longtemps aux alentours de 0,700. Elle travaille à temps complet mais elle progresse toujours. Est-ce parce qu’elle s’entraine avec Roland (Forthomme) avec qui elle partage sa vie ? Oui, possible. J’ai remarqué un changement dans son jeu. Elle aime jouer les billes éloignées mais il y a plus de variations maintenant. Je trouve qu’elle a un très bon niveau pour quelqu’un qui travaille à plein temps. »

 

                              


Güzin Müjde Karakasli (TR) 28 ans :


« Gentille, élégante joueuse avec beaucoup de talent. J’ai joué la finale aux Européens l’an dernier contre elle où elle a bien joué jusqu’à la fin. Mais comme je menais 16/0 en 4 reprises, l’opposition s’est vite atténuée. Je sais qu’elle a un super job de copropriétaire d’une société juridique. Elle a progressé vite et est devenue forte. Elle est jeune, la plus jeune de mes rivales, avec un style magnifique, une bonne attitude et une joueuse forcenée. Si elle se concentre encore plus sur ce sport, elle deviendra sûrement la meilleure de son pays. »

 

                              


Estela Cardoso (ES) 35 ans :


« L’une des jeunes joueuses européennes talentueuses là aussi. Je crois qu’elle sort de la célèbre école de formation espagnole. J’ai entendu qu’elle s’entrainait une semaine avec sa fédération chaque été en compagnie d’autres talents. Cela se voit dans sa technique et dans ses aptitudes au jeu. Je n’ai joué qu’une fois contre elle en finale de la Ladies Cup et je sais qu’elle peut être dangereuse. Elle a le don de pouvoir faire beaucoup de points sur peu de reprises. Elle est 8 fois Championne d’Espagne, c’est dommage qu’elle ne puisse pas s’entrainer beaucoup à cause de son job d’analyste de données. »

 

                              


Les 24 joueuses de ce championnat d’Europe féminine d’Antalya (Céline Jacques forfait) :

 

Therese Klompenhouwer (NL)

Gülsen Degener (TR)

Irena Hambalkova (CZ)

Steffi Daske (DE)

Marianne Mortensen (DK)

Danielle le Bruyn (BE)

Christine Morel (FR)

Estela Cardoso (ES)

Ingrid Engelbrecht (AT)

Yenny Bajtner (SE)

Angeliki savvini Skolarikau (GR)

Karina Jetten (NL)

Aysegul Fendi (TR)

Charlotte Sörensen (DK)

Jaimie Buelens (BE)

Ana Juarez (ES)

Monika Steinberger (AT)

Daisy Werdekker (NL)

Güzin Müjde Karakasli (TR)

Helga Mitterböck (AT)

Joke Martijn (NL)

Arzu Gök (TR)

Monique Wilkowski (NL)

Selma Sahin (TR)

 

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